Affichage des articles dont le libellé est el classico. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est el classico. Afficher tous les articles

mardi 7 décembre 2010

Vehicle (the ides of march)



 Un classique confidentiel entendu dans l'épisode 4 (i've been lived like a demented god- tout un programme) de la saison 2 de Bored to death. Une bonne série qui donne envie de fumer des joints, d'avoir zack galifianakis comme pote et faire des bisous à Jason Schwartzmann.
Oh et danser sur du bon vieux rythme and blues à l'anglaise.

vendredi 9 avril 2010

back from the dust: DANCE HALL CRASHERS

GO (1995)



Un des groupes fétiches de mon adolescence. Pourquoi? ya de la meuf, des harmonies vocales, c’est du Ska punk et mon adolescence s’est déroulé en partie dans les années 90. Alors certes j’aimais radiohead, bjork, tori amos, blur, fountain of wayne, smashing pumpkings etc etc etc etc mais avoir 15 ans en 1998 t’oblige aussi un peu à pousser des rugissement en écoutant Korn, Deftones et toute la clique et à sautiller gaiement en pantalon Dickies ,avec la chaine accrochée a la ceinture, sur du ska punk californien. (Mais j’ai pas franchi les limites du justifiables, je n’écoutais pas save ferris)

Mais No doubt, mad caddies, goldfinger ou les sublimes Sublime, oui !

Et puis donc, les DANCE HALL CRASHERS.
Le groupe s’est formé en 1989 avec trois membres (dont Tim Armstrong) qui sont partis fondés Rancid apres, puis a trouvé sa patte en mettant en avant les deux voix féminines de Elyse Rogers et karina Denike.
Alors, on est d’accord ce n’est pas le groupe le plus fin du monde, le coté trompetant festif peut rebuter certaines personne en 2010, mais leur chansons sont terribles à chanter ! Et si il y'a un bien un truc que j'aime, c'est chanter! j’aime m’époumoner dans un micro et faire du roller coaster émotionnelle avec ma voix ( le probleme c'est que j’ai pas dit JE SAIS BIEN LE FAIRE, mais J’AIME LE FAIRE !!)(Et apres avoir été laborieusement chanteuses dans trois groupes de rock, je saisi parfaitement la nuance, merci)

Chanter me plait plus que faire l’amour. Et enterrer une chanson comme Truth hurts dans sa mémoire, l’a laissé dans sa chambre d’ado avec son matériel hi-fi et son micro et les laisser revenir un soir dans son appart de bobo parisien pour expirer à nouveau, crier et revivre c’est un pur orgasme.
JE N’ai pas oublié, ni le rythme, ni les paroles….preuve qu’au fond de moi vivent encore des dizaines de chansons bandes-son de mon adolescence et qu'il suffit d'une étincelle pour raviver tout ca… comme quoi, ce sérieux qu’on s’impose, n’est vraiment qu’une mascarade et on ferait mieux de ne pas tirer des traits trop vite sur les époques passés (surtout quand personne ne nous a obligé à le faire !!)
Alors voilà, le cri du coeur:

At one time you were on top
You thought you were a hot shot
You never thought the ride would stoooooooooppp!
Now the roller coaster's over
Your only pal is your dog Rover
So much for your stay at the tooooooop!



(Pardon pour les voisins mais je n’ai ni de chat qui miaule en pleine nuit, ni d’enfant qui crie, ni le syndrome de la tourette qui me ferait pousser des râlements toutes les 5 secondes, ni de mec pour l’instant pour me faire jOOOUIIIIIIIR ou me faire hurler dessus avant de claquer la porte 5 fois de suite (les gens sont bizarres…); et je n’organise pratiquement jamais de teuf chez moi, alors c’est comme ca que je vous ferai chier !)

TRUTH HURTS (1990):

mardi 23 mars 2010

STRONGMAN (Luscious jackson): la lecon du jour*


IT TAKES A STRONG MAN TO STAND BY A STRONG WOMAN
























When a man knows
Where he came from
He can't tell me
I am shameful

And i will call him
Supersolid
I will call him
Supersolid


IT TAKES A STRONGMAN TO STAND BY A STRONG WOMAN

( *Peut etre que ce n'est pas vraiment une lecon , c'est une declaration d'amour de paix et de fraternité. Un memo à retenir a toutes celles qui cherchent et qui doutent d'elles et un clin d'oeil a toutes ces chanceuses burnées qui se reconnaitront)

mercredi 17 février 2010

XTC Day

Beaucoup de référence à XTC en ce moment dans diverses chroniques de disque. Une référence qui me parle, puisqu'il s'agit de voir leur nom imprimé quelque part pour m'intéresser au groupe qui génère la comparaison.
XTC c'est des harmonies de voix, des mélodies à plusieurs paliers, du son 80's, de la pop sucré qui peut devenir glacé à tout moment, des structures parfois complexes...un groupe que tout le monde cite en référence mais dont on n’assume pas d'écouter toutes les chansons....non? Enfin je dis ca pour les mecs. Les mecs parlent souvent de Makin plan for nigel rarement de King for a day, une chanson que je place parmis les sommets des morceaux pop.



Parmis les groupes affiliés à Xtc en ce moment il ya les géniaux local native. Un groupe qui va passionner toute l'année. On présente les membres de Local comme des geeks californiens ne s'intéressant qu'a la musique et ayant passé dix ans dans une cave pour écrire des chansons. Ils n'osaient même pas imaginer tourner en Europe ou être aussi apprécié aujourd’hui...
Les mecs sont incollables sur la musique mais ne connaissaient apparemment pas les xtc ( j’ai lu ça dans les inrocks) mais ils ont promis d’écouter.
He ben j’aimerais être là quand ils vont se pencher sur l’œuvre pop et complexe des xtc parce qu’a mon humble avis ils vont kiffer leur mère

Deuxième extrait « Dear god ». avec clip d'epoque, tete d'informaticien frustré et texte inspiré. Au moins tout ca donne foi en la musique...




evidemment un petit extrait de "gorilla manor" l'album de local native est prevu dans les prochains jours....

vendredi 29 janvier 2010

all is FAIR in love (ben folds five)

Je pense que notre "nous jeune" est un être à part entière. Le jeune est eternel, il continue à vivre dans un monde parallèle quand l'enveloppe charnel qui le représentait jusque là, se met à vieillir, quand le cerveau devient plus lent et que les habitudes changent.
Je pense que Holden Caulfield, Harry Potter, et le Morrissey des Smiths n'ont jamais vieillis et ne vieilliront jamais.

Je pense que mon jeune à moi a soit, raté sa jeunesse en cela qu’il n’a pas laissé de trace distinctive de celle ci, soit n'a pas atteint son apogée de jeune (qui ne se manifeste pas forcement par buter Voldemort).
Je pense qu’il ne faut pas trop vivre en fonction des listes mentales que l’on s’impose parfois « J’aurais voulu faire ci » « J’ai tel âge, et je n’ai encore rien FAIT» surtout quand il y a un gros décalage entre ce qu’on est et ce qu’on voudrait faire.
Enfin, entre ce qu’on voudrait faire pour être plus aimé et ce qu’il faudrait déjà changer en nous pour pouvoir faire ce qu’on voudrait faire pour être mieux aimé.
La liste qu’il me paraît raisonnable de créer est celle ci « liste des choses que je n’aime pas dans mon caractère et qui me font souffrir ou qui font souffrir mes proches et que je devrais essayer de modifier dans le but de pouvoir ensuite créer une autre liste de choses, qu’une personne avec moins de problèmes que moi, pourrait faire »
Exemples -mon impatience
- trop autoritaire
- je suis jalouse du hamster de mon copain
- je n’arrive pas à adresser la parole à des inconnus en soirées, et quand ils me parlent je rougis et je suis froide car j’ai peur du jugement des autres et je n’arrive pas à me lâcher…
etc etc…

À cela j’ajouterais « Bon courage »
je pense que si il existe réellement un etat jeune (avec tous les clichés que cela peut impliquer mais peut importe) alors l'amour est le sentiment qui pourrait chrystalliser cet etat.
Je pense que l'amour que je ressens aujourd’hui me rend immortelle, figée dans ma condition de jeune amoureuse et invulnérable parce qu'il me fait vivre présent. Le présent meurt et ressuscite simultanément. Il est lui même immortel. Chaque moment à vivre ce present est un moment à aimer.

Je pense que tout est « juste » en amour et qu’aimer est aussi une question de volonté.


mercredi 13 janvier 2010

i just wasn't made for this time (beach boys)



Each time things start to happen again I thinkI got something good goin' for myselfBut what goes wrong?

Oublions "Kokomo" et "Surfin usa" un instant et arretons nous sur le Brian Wilson de "pet sounds", melancolique mais inspiré.
il ya plusieurs chansons, sur cet album, à la fois ameres et nostalgiques que j'adule comme "That's not me" ou "Here today" mais "I just wasnt made for this time" est un cran au dessus, pour son desespoir emprunt de fatalisme. Tout ca sur un air guilleret bien sur, on n'apelle pas Wilson, un genie pour rien. Et on ne se prosterne pas devant la musique pop sans raisons non plus.

"Parfois je me sens vraiment triste et il n'y'a rien qui puisse m'aider. J'imagine que je n'etais pas fait pour cette epoque"
Rien à faire contre ce sentiment là....juste attendre que ca passe.
Meme si en ce moment le spleen est plus repandu dans l'air et contagieux que le virus H1N1.

enfin je dit "en ce moment" pour mon entourage et moi mais ca à toujours été comme ca, à toute les epoques (la preuve avec ce titre). C'est une partie integrante de notre existence que de se demander quelle est le sens de tout ce bordel. Et de penser qu'il n'y'en a peut etre aucun (d'ou le spleen)

I keep looking for a place to fit where I can speak my mind ,
I've been trying hard to find people that I won't leave behind,
They say I got brains , but they ain't doing me no good,
I wish they could



On a le choix entre vivre ou exister.
Si on prend tous les raccourcis on dirait que pour vivre, il suffit de respirer, manger, boire, dormir, occuper son temps, etre dans l'action profitez du temps present.
pour exister il faudrait que ces actions debouchent sur la construction "d'oeuvres" concretes ou durables, ou d'apres une collegue journaliste en post chamboulement de vie - ecrire un livre -planter un arbre - faire un enfant... (rapport a l'immortalité et ces trucs là mais je me rappelle plus trop)

Pour l'instant je n'ai rien fait de tout ca mais...peut etre que le jour ou je ne me planquerai plus derriere des chansons tristes pour justifier ma lose, je m'y mettrai....
(a planter un livre, faire un arbre et ecrire un enfant )

jeudi 7 janvier 2010

The happening (pixies)...les autres, l'enfer et soi meme



at least i must just go and say hello

Un classique pour ce jeudi glaciale. Ma chanson préférée de bossa nova.

Maintenant un truc qui n'a rien à voir mais ca m’exaspère cette revendication de « soi » systématique pour tout et n’importe quoi, définit en général par une opposition avec les autres. Les autres étant des êtres forcement conformistes, ignares, envieux, ennuyeux…
Quel malheur d’être original dans cette vie peuplée de gens si tristes, si fades, qui comble de l’horreur regardent le jt de 13h de jean pierre Pernaud.
« Tant pis pour les aigries moi je suis une femme liberée....!!… » ou
« j’y peux rien si je suis franche, si je dit tout haut ce que les hypocrites pensent tout bas »
Le truc qui n’a rien à voir:« pardon mais la vie de bobonne en couple ne me fait pas du tout envie, je préfère être célibataire » .
Et quand la fille a abusé d'Anna Gavalda: « …..ces gens si heureux dans leur petits conforts, ceux là avec leur attaché-case, ils ne savent même pas ce qu’est le bonheur, ils ne regardent jamais les étoiles en faisant des vœux, ils ont oublié leur rêves d’enfant ou peut être n’en ont-ils jamais eu ?… »
Oui peut être, peut être jacqueline… enfin ces gens dont on parle existent-ils vraiment? La masse existe mais l’individu aussi. Et individuellement on peut tous écrire ce genre de raccourcies sur les comportements humain. on peut tous fantasmer des types de personnes pour mieux les stigmatiser ensuite. Pour montrer que nous, nous sommes bien au dessus de tout ca. On tient tous évidemment à jouer la différenciation d’avec les AUTRES. (En général ce ne sont que deux ou trois individus qui ont cristallisés notre rejet de certain comportement).
J’ai tenus plusieurs blog en guise de journaux intimes et je suis moi même tombé dans cet écueil. Je fais des raccourcis, je me sers d’un exemple pour en faire une généralité, je fait comme si mes choix de vie (rires) avaient une porté libertaire, étaient des actes de rébellion contre le –attention grand mot- le SYSTEME. Le système dans lequel je vis depuis 27 ans, qui me tient bien chaud au cul et qui a formaté mon esprit jusque dans ses discours dit subversifs.

Bon mais même avec toutes ces conneries écrites, j’ai essayé de me modérer. Déjà parce que je suis plus partisane du « tout est de ma faute » psychiquement que du « tout est de la faute des autres ». Question d’éducation. (assez pénible à vivre d’ailleurs) . Ensuite parce que les autres, leur train-train, leur travers, sont forcement un peu les miens cela ne me derange pas car j'ai bien conscience qu'ils ne peuvent pas me définir complètement, que nous sommes bien plus complexes que cela.

En plus c’est assez bizarre ce rejet collectif de l’idée de "faire comme les autres/tout le monde", impliquant les notions de routine, de conformisme, de sédentarisation, alors que j’ai l’impression que ce sont des choses que nous recherchons instinctivement. Le besoin de sécurité est un besoin profondément ancré en nous comme pour apaiser notre peur de la mort ou un truc comme ca (bon oké:raccourci)et une des facon de nous sentir en securité est de vivre selon la norme societale.
ou une norme etablie par sa "tribue" (amicale, familiale)une tribue qui tiendra à se demarquer des autres tribu mais qui aura sa propre routine et ses propres limites.
On se terre dans des petits terriers, on se reproduit, on cherche un sens à sa vie ou un repère pour justifier sa présence sur terre. Hors le terrier est comme un repère. Il porte notre nom, il a été battit par nous. Nous avons laissé une trace. Notre vie a donc eu un sens.
Cela n'apparait pas comme un ideal à nos ames aventureuses bien sur et je ne dit pas qu'il faut poser son cul quelque part à la naissance et attendre que cela se passe, je dit juste qu'il ya un mecanisme commun qui fait qu'on a tous besoin de se sentir "appartenir" a quelque chose. Trouver sa place quelque part etc...

Je n’ai pas envie de me définir au travers de ce que je reproche à "la masse" même si fatalement, je n’aurais jamais un regard complètement détaché sur les comportements que je reprouve et que mon identité depend aussi de ma vision des autres mais je cherche, afin de continuer à vivre décemment, l’apaisement. Et l’apaisement ne passera plus par une guerre contre des autres hypothetiques mais contre l’ennemi identifié.
Et avec l’expérience on l’apprend : cet ennemi n'est autre que nous meme.