mardi 1 février 2011

Day 06 – Une chanson qui me rappelle un lieu

J'aurais pu mettre Jennifer's body (Hole), My hero (Foo fighters), Jeremy (Pearl jam)  et des cheptels d'autres hymnes grungo-rock mais mon choix s'est arrêté sur les Smashings Pumpkings et sur la chanson Muzzle.
Le lieu que m'évoque ces chansons, c'est le trajet que j'ai pris pendant 5 ans pour me rendre de ma maison à mon collège. 5 ans, oui cela veut bien dire, que j'ai redoublé une année.
5 ans, de l'année 1993 à l'anné1998. 5ans avec un walkman sur les oreilles. 

I fear that I'm ordinary, just like everyone

En 1993, j'étais plus branché 2unlimited que nirvana. Mais 4 ans après, je méprisais n'importe qui de mon college de merde de banlieue qui ne connaissait ni Radiohead, ni les Pixies, ou d'autres titres de Blur que "girls and boys".
Je lâchais peu à peu les bolos du collège, populaires mais incultes et éprouvait de la sympathie  pour le nerd aux dents avancés qui écoutaient les Eels et Nada surf et je m'habillais aux puces de Clignancourt pour faire mon intéressante (patte d'eph en velours, t-shirt Deftones et veste de survet adidas, all day i dream about sex, staiîle). En fait, c'est vrai j'aurais pu choisir un titre de Korn ou de Deftones, mais j'ai choisi Smashing pumpkings PARCE QUE MELLON COLIE AND THE INFINITE SADNESS. Dois je vraiment en dire plus? (ok, j'ajoute siamese dreams, alors)

Il ya cette montée que j'ai effectué chaque jour pour aller dans un lieu qui m'oppressait. Il ya ce trajet qui avait comme avantage de me laisser écouter de la musique très forte et m'évader, l'espace de quelques instants. Il ya ce walkman auto-reverse et ces disques ré-enregistrés consciencieusement sur des cassettes de 90 minutes. Il ya l'adolescence, les rêves inavoués, les cruhs secrets, les premiers concerts, l'écriture, mtv2, la force, la solitude et ce qui te tient en vie:
La Musique.

And the world so hard to understand
Is the world you can't live without


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