mardi 27 avril 2010

Rich (yeah yeah yeahs)



Ma chanson preferée des yeah yeah yeahs (qui est la premiere chanson de leur premier album - autant dire qu'ils avaient placé la barre tres haut pour moi, mais que tout le reste fut forcement decevant-)pour feter ma putain de richesse!! Je viens de toucher mes putains de droits d'auteurs et ca fait bling bling dans mon cerveau.

ce week end; quand je buvais du champagne Cristal dans un club privé du 8 ieme arroundissement, entourée de saladier de coke et de putes, je me suis fait cette promesse solanelle à moi meme: je n'arreterai jamais de bosser à la télé...

ouai bon en vrai, j'ai été manger au bistrot du coin avec ma mere pour parler de codevi et pel...mais c'etait bien aussi.

mercredi 21 avril 2010

TUNE OF THE MONTH: Lost a girl (New Young Pony Club)



Tiré de l'album the optimist deuxieme album de NYPC qui est sorti en debut du mois je crois...peut etre, sans doute, peut etre pas...le disque est dans la lignée du premier mais il est mieux. C'est à dire que presque toutes les chansons sont bien et pas 4 sur 10....enfin là on est dans la pure subjectivité mais bon dire que CA c'est la chanson du mois l'est aussi car c'est par pure paresse que je poste ce truc là....
Parce qu'en vrai, en ce moment à part NYPC, j'ecoute des trucs avec 5 mois de retard ou 36 ans, (au fait vous vous rendez compte que les années 80 c'etait il ya 30 ans!!!!!!!!!! ecoutez NYPC par exemple, elles font de la zic qui a trente piges, et nous on trouve ca FRESH!!) de la musique de baba cool qui va bien avec "Bienvenue au club" de jonathan coe, dont les 500 pages ne se lisent pas, mais se devorent literallement.

Du coup de poulet, je suis bien obligée de dire, meme si je ne comprends pas moi meme cette transition, que j'ecoute surtout les b'52s et que j'ai pas ecouté le MGMT.

et hier j'ai mangé des lasagnes et j'ai vomis, bonne nuit.

vendredi 16 avril 2010

makin out (No doubt)+ message popement sexplicite



So I'm just kicking it
I'm counting the days
I hardly can wait
For us to hang out
I'm really missing it
In so many ways
I anticipate us making out



PLus que 43 jours!!

vendredi 9 avril 2010

back from the dust: DANCE HALL CRASHERS

GO (1995)



Un des groupes fétiches de mon adolescence. Pourquoi? ya de la meuf, des harmonies vocales, c’est du Ska punk et mon adolescence s’est déroulé en partie dans les années 90. Alors certes j’aimais radiohead, bjork, tori amos, blur, fountain of wayne, smashing pumpkings etc etc etc etc mais avoir 15 ans en 1998 t’oblige aussi un peu à pousser des rugissement en écoutant Korn, Deftones et toute la clique et à sautiller gaiement en pantalon Dickies ,avec la chaine accrochée a la ceinture, sur du ska punk californien. (Mais j’ai pas franchi les limites du justifiables, je n’écoutais pas save ferris)

Mais No doubt, mad caddies, goldfinger ou les sublimes Sublime, oui !

Et puis donc, les DANCE HALL CRASHERS.
Le groupe s’est formé en 1989 avec trois membres (dont Tim Armstrong) qui sont partis fondés Rancid apres, puis a trouvé sa patte en mettant en avant les deux voix féminines de Elyse Rogers et karina Denike.
Alors, on est d’accord ce n’est pas le groupe le plus fin du monde, le coté trompetant festif peut rebuter certaines personne en 2010, mais leur chansons sont terribles à chanter ! Et si il y'a un bien un truc que j'aime, c'est chanter! j’aime m’époumoner dans un micro et faire du roller coaster émotionnelle avec ma voix ( le probleme c'est que j’ai pas dit JE SAIS BIEN LE FAIRE, mais J’AIME LE FAIRE !!)(Et apres avoir été laborieusement chanteuses dans trois groupes de rock, je saisi parfaitement la nuance, merci)

Chanter me plait plus que faire l’amour. Et enterrer une chanson comme Truth hurts dans sa mémoire, l’a laissé dans sa chambre d’ado avec son matériel hi-fi et son micro et les laisser revenir un soir dans son appart de bobo parisien pour expirer à nouveau, crier et revivre c’est un pur orgasme.
JE N’ai pas oublié, ni le rythme, ni les paroles….preuve qu’au fond de moi vivent encore des dizaines de chansons bandes-son de mon adolescence et qu'il suffit d'une étincelle pour raviver tout ca… comme quoi, ce sérieux qu’on s’impose, n’est vraiment qu’une mascarade et on ferait mieux de ne pas tirer des traits trop vite sur les époques passés (surtout quand personne ne nous a obligé à le faire !!)
Alors voilà, le cri du coeur:

At one time you were on top
You thought you were a hot shot
You never thought the ride would stoooooooooppp!
Now the roller coaster's over
Your only pal is your dog Rover
So much for your stay at the tooooooop!



(Pardon pour les voisins mais je n’ai ni de chat qui miaule en pleine nuit, ni d’enfant qui crie, ni le syndrome de la tourette qui me ferait pousser des râlements toutes les 5 secondes, ni de mec pour l’instant pour me faire jOOOUIIIIIIIR ou me faire hurler dessus avant de claquer la porte 5 fois de suite (les gens sont bizarres…); et je n’organise pratiquement jamais de teuf chez moi, alors c’est comme ca que je vous ferai chier !)

TRUTH HURTS (1990):

mardi 6 avril 2010

enjoy the sun (theophilius london)



Ce week-end j'ai prit mes chocolats, le cheque de mamie, j'ai reprit de la tarte au pomme et du champagne; oui je bois devant mes parents, parce que j'ai "le droit", pourquoi cela me gêne? Je trinque au futur. Je suis la seule autour de la table à en espérer (à en desesperer?) un. Je suis jeune mais pas tant que ca, je sens que j'ai déjà plus le temps de prendre mon temps. Que les vrais problèmes vont vite arriver si une part de moi n'endosse pas quelques responsabilités.

Je me suis fait raccompagner par mes parents chez moi, faute d'avoir une voiture, faute d'avoir le permis. Et je me suis dit, en croisant une voiture de sport piloté par un homme sans doute plus jeune que moi, que la jeunesse prend fin après une très lente agonie.

Tout ce temps passé à essayer de freiner le temps pour ne pas sortir d’une situation de confort et d’amour sans condition, sans peur du lendemain, sans peur d’être confronté à soi même et a ses propres choix. Mais aussi de ce temps, ou nos grands parents ne font pas que nous donner des chocolats ou des chèques. Ils se rappellent aussi de nos prénoms, entendent quand on leur parle, ne reste pas prostré sur une chaise toute la journée. Ils ne nous forcent pas à grandir car ils sont aptes à gerer la situation.
Et chaque année c’est la même comédie, les vieux sont plus vieux, les enfants sont plus grands mais toujours pas prêt a l’accepter et finalement il n’a rien a faire d’autre que prétendre que tout ça n’as pas d’importance.

NOW ENJOY THE SUN AND SHOUT YOUR MOUTH.

vendredi 2 avril 2010

Lover of mine (Beach house)




Je me sens comme une plage abandonnée. C’est à la fois, jolie et pathétique, une plage abandonnée. Ca a quelque chose de mélancolique, mais c'est aussi cela la réalité d'une plage située au nord, vouée à etre desertée, ignorée, 9 mois dans l'année....
Le fait est, que j'ai plus le karma et les codes génétiques d'une plage de Bretagne au mois de novembre, que d'une plage paradisiaque située dans un pays chaud et exotique. Je ne connais pas ce genre de paysage, je n'en ai jamais vu de mes propres yeux.

Mon blond, lui, en nouvelle Calédonie est en train de s'en mettre plein la rétine, de ses plages de sable fin, de cette mer chaude, de ces presqu'iles sauvages et magnifiques.

Et ce n'est pas pour ca que je suis triste, ce n'est pas parce que nos plages sont différentes. Ce n'est pas parce qu'il me manque, parce qu'il est loin de moi, pendant encore plus de 50 jours, c'est parce que je me rends compte de temps en temps, quand le sable mouillé encrasse mes chaussures, que le vent me glace les os et que je me sens soudain très seule et fatiguée, que je ne me suis jamais donné la peine de marcher sur du sable fin, sous un soleil resplendissant. J'ai toujours eu peur que le soleil me brule, m’étourdisse, que la sérénité m'empêche d'avancer, de parcourir le chemin choisi, que la légèreté d’un jour d’été à la plage affaiblisse mes défenses...Alors que c'est peut être l'inverse, c'est peut être ce karma de plage bretonne qui me ralentit considérablement, qui m'enchaine à mes stériles problèmes.






Il est peut être temps pour moi de me trouver un autre lieu, d’incarner un nouveau paysage. Un endroit ou l’optimiste blond et la mélancolique personne que je suis, pourraient se rejoindre et vivre ensemble.