vendredi 29 janvier 2010

all is FAIR in love (ben folds five)

Je pense que notre "nous jeune" est un être à part entière. Le jeune est eternel, il continue à vivre dans un monde parallèle quand l'enveloppe charnel qui le représentait jusque là, se met à vieillir, quand le cerveau devient plus lent et que les habitudes changent.
Je pense que Holden Caulfield, Harry Potter, et le Morrissey des Smiths n'ont jamais vieillis et ne vieilliront jamais.

Je pense que mon jeune à moi a soit, raté sa jeunesse en cela qu’il n’a pas laissé de trace distinctive de celle ci, soit n'a pas atteint son apogée de jeune (qui ne se manifeste pas forcement par buter Voldemort).
Je pense qu’il ne faut pas trop vivre en fonction des listes mentales que l’on s’impose parfois « J’aurais voulu faire ci » « J’ai tel âge, et je n’ai encore rien FAIT» surtout quand il y a un gros décalage entre ce qu’on est et ce qu’on voudrait faire.
Enfin, entre ce qu’on voudrait faire pour être plus aimé et ce qu’il faudrait déjà changer en nous pour pouvoir faire ce qu’on voudrait faire pour être mieux aimé.
La liste qu’il me paraît raisonnable de créer est celle ci « liste des choses que je n’aime pas dans mon caractère et qui me font souffrir ou qui font souffrir mes proches et que je devrais essayer de modifier dans le but de pouvoir ensuite créer une autre liste de choses, qu’une personne avec moins de problèmes que moi, pourrait faire »
Exemples -mon impatience
- trop autoritaire
- je suis jalouse du hamster de mon copain
- je n’arrive pas à adresser la parole à des inconnus en soirées, et quand ils me parlent je rougis et je suis froide car j’ai peur du jugement des autres et je n’arrive pas à me lâcher…
etc etc…

À cela j’ajouterais « Bon courage »
je pense que si il existe réellement un etat jeune (avec tous les clichés que cela peut impliquer mais peut importe) alors l'amour est le sentiment qui pourrait chrystalliser cet etat.
Je pense que l'amour que je ressens aujourd’hui me rend immortelle, figée dans ma condition de jeune amoureuse et invulnérable parce qu'il me fait vivre présent. Le présent meurt et ressuscite simultanément. Il est lui même immortel. Chaque moment à vivre ce present est un moment à aimer.

Je pense que tout est « juste » en amour et qu’aimer est aussi une question de volonté.


mardi 26 janvier 2010

my girls VS my boys

bon alors d'un coté on a Animal collective et leur "My girls". La chanson de l'année 2009 selon Pitchfork....ouoouh on tremble d'emotion!!



et de l'autre on a la reprise de Taken by trees, re-baptisé "My boys" a retrouver sur l'album Esat of eden




Taken by trees, de ce que j'en ai entendu, c'est un peu comme Perro del mar ou Emilianna Torrini. Intimiste, nordique, pop (comment ca et chiant? - Arretes, c'est pas vrai, enfin ya des gens qui aiment, tu peux pas dire ca, t'as vraiment ecouté deja??)
Hum pardon, j'ai une petite divergence d'opinion avec moi meme

Si j'avais un magasin de porcelaine ou de cosmetique bio (mais pas une qui pue l'encens, pitié), je passerais ce genre d'artistes qui font des chansons un peu arty, un peu lentes, un peu lumineuses quand on prend bien le temps d'ecouter et que je crois que j'apprecierais vraiment. (j'irais juste me faire un rail de basement jaxx ou de calvin harris dans les chiottes de temps en temps pour ne pas m'endormir). Tout sauf "jungle drums" d'Emilianna torrini!!
Je l'ai entendu un peu partout (Hetm, librairie du 20ieme, grand magasin, monoprix) et je voudrais que cela cesse!! Elle est atroce cette chanson!! Qu'est ce qui s'est passé pour que ce soit celle là qui passe dans toutes les boutiques?
Serieusement??

lundi 25 janvier 2010

silent FORTRESS (pinback)

















J’suis vénère.
Et quand jsuis vénère je peux défoncer des portes, faire la tronche mais faut pas qu'on vienne trop appuyer sur ma colère car je ne suis jamais très loin des larmes non plus.
J'ai tout le temps envie de pleurer de toute facon. Trop de travail, fatiguée, véxée, saoulée, angoissée, n'importe quel état génère une évacuation lacrymale.
Fait chier. Ca fait de moi une victime, une petite chose qui chouine tout le temps. un BEBE.
J'aimerais avoir assez d'assurance pour dire a ceux qui me font chier "vous me faites chier" sans que ca provoque chez moi, une crise de panique immédiate, et que je pleure ma maman devant tant de remue ménage intérieur.

Bon tout ca pour dire qu'on est lundi midi, que ma semaine ne commence pas franchement coolos, que mon travail me ronge comme un début de cancer (j'en ai des palpitations la nuit quand j'y pense), que j'essaye de prendre le plus de distance possible avec les aléas du taf pour ne pas sombrer dans une déprime profonde mais bon le jeu de rôle ca va bien deux minutes. C'est pas vraiment mon idéal de vie.

Jusqu'ici j'étais pas inquiète pour moi. Parce que j'étais JEUNE. Je pouvais légitimement demander à d'autres de prendre en main mon sort ou du moins de faire en sorte que j'ai de l'argent, que j'ai le cul au chaud et tout ca...mais depuis que je subvient à mes besoins toute seule et que mon taf me sort par tous les orifices possibles et qu'en plus je travaille plus pour gagner moins et que ca devient dur pour me payer des vêtements dont je n'ai pas besoin mais quand meme envie, je vie dans un gros spleen permanent.

Alors c'est ca la vie? C’est ca SUBIR son travail? C'est ca attendre le week end pour se murger et avoir la nausée le dimanche soir à l'idée que tout va recommencer lundi matin ?
Bon ok là vous vous dites, elle travaille à France télécom ou quoi? non
Je travaille a la télé. A la pige.
Oui je sais y’a un coté presque sympa dans l’énoncé mais un autre beaucoup moins qui donne envie à ma morve de couler.
Parce que précarité, statut de journaliste problématique, insécurité, management pourri et toussa.

Bien sur que j'ai envie de me tirer, de fucker tout le monde et de brouter de l'herbe plus verte, plus fraiche ailleurs. Mais je suis paralysée. Ici j'ai du travail, ailleurs je ne sais pas. Mes amies galèrent toutes pour trouver des piges et ca nous incitent toutes à rester là ou on est, à s'accrocher au peu de revenus qu'on va avoir. De l'autre coté, les entreprises nous brandissent "la crise" sous la gueule pour nous faire comprendre qu'il n'y a pas de travail. Enfin pardon, qu'il n'y pas de travail bien payé et qu'il va falloir encore plus courber l'échine et accepter la regle du jeu, si on veut bosser.

Ils espèrent qu'on fasse quoi avec tous ces discours? Qu’on trouve ca normal? Qu’on vienne lécher des trous du cul pour un smic et qu'on en rigole? qu'on en arrive à penser que c'est dans notre karma d'etre des gens exploités et serviles pendant que d'autres profitent financierement des fruits de notre travail? qu'on prenne tout ca avec légèreté et qu'on fasse une tripotée de môme à qui on dira que la vie est formidable (faut juste pas travailler dans la com ou la "culture")?

Voilà donc tous les mois, j’ai une journée comme ca ou j’ai envie de lâcher mon boulot d’un coup.  Je suffoque, je palpite, je ressasse une réflexion malvenue de mes supérieurs, je refoule mes larmes et je reste prostré sur ma chaise de bureau en me disant que cela ne peut pas être pire ailleurs mais, que comme je n’en suis pas sure, autant rester là.

Je suis comme ces personnages médiocres de romans contemporains. J’attends de gagner au loto ou qu’un homme riche m’épouse alors que je ne joue pas au loto et que je suis physiquement ordinaire et en attendant je reste planté là ou je suis, à maudire l’univers et à pleurer discrètement sur ces petites frustrations ordinaires.

jeudi 21 janvier 2010

Belong (washed out) ou le post du blond qui s'en va



Aujourd’hui, j'avais besoin d'un titre, qui on ne sait pourquoi, te serre le coeur car aujourd’hui, présentement

je vais parler du blond qui s’en va.

Le blond, c'est mon amoureux depuis 8 mois. 8 mois c’est pas assez pour dire que c’est l’homme de ma vie (en plus, c’est pas mon genre d’employer des expressions moisies comme ca <3) mais c’est quand même assez long pour que les sentiments du débuts deviennent de plus en plus fort et MEME qu’on soit en plein dans la phase de trempette fusionnelle.

Oui !! On trempe l’un dans l’autre, et non c’est pas un truc degueulasse. On mélange nos jus, notre fluide vital, notre oxygène, après on se monte dessus on fait la pyramide humaine, on reste collé, on finit par déteindre l’un sur l’autre, puis, c’est ennuyant a dire mais on ne forme plus qu’un.
Du moins c’est mon impression.

Mais le blond doit se de-fusionner et s’en aller très très très loin de moi dans quelques jours.
On l’envoi DEUX mois et TROIS semaines EN NOUVELLE CALEDONIE pour son travail.
BAM.

Triste et dégoutée je suis. En ces temps pénibles et cafardeux de recherche de sens, de travail mieux payé, d’amélioration de condition de vie, (d’impôt qui tombe) je m’étais trouvé une soupape, un espoir auquel me raccrocher: mon blond. Mon blond qui s’est mué dans mon esprit en un autre concept : mon couple.
Mon couple est devenu depuis deux, trois mois, mon hobbie, mon PEL, mon tamagotchi….il faut que je m’en occupe, que je le nourrisse, que je lui gratte le ventre et que je fasse tout bien pour qu’il continue à grandir et avoir les fesses propres.
Ca fait presque une raison d’être heureuse.
Mais évidemment si ca se scissionne c’est la merde.

Jusque là, j’étais blotti contre lui et je ne voyais plus rien, je n’étais même plus obligé de penser, maintenant je me retrouve à fixer la ligne d’horizon en me demandant ce que je vais bien pouvoir faire de ma peau. Pas juste en l’attendant mais DE MANIERE GENERALE. Pour moi, pour ma vie, pour de vraie. Oui parce que ces questions sont parallèlement à l’ordre du jour et que je l’ai avais cachés sous le tapis avec la poussière pour ne plus à avoir y penser.

Je ne peux pas hiberner en l’attendant parce qu’il va rentrer tout bronzé, tout beau, ayant vécu une chouette expérience (ou pas, mais expérience quand même) et moi je l’accueillerais avec mon futur gros cul, mes cheveux gras et mon pyjama en disant « ben je t’attendais ».

Mais qu’est ce que ca va me saouler qu’il soit loin de moi. Même avec son amour en tête, l’assurance de son retour, ca va me saouler.

Trouver des piges, faire fortune, surveiller mon cul, me remettre au piano et a l’écriture telles seront mes missions pendant ce temps là.
Je vais devoir m’occuper de Moi ce qui est une tache laborieuse et ingrate
Parce que même quand on fait tout pour elle, MOI est une personne qui parfois disparaît dans la nature, comme ca, sans prévenir et ne revient que quelques jours après. Et parfois on ne la reconnaît plus.
Moi a une conception de la vie très étrange. C’est fatiguant

mercredi 20 janvier 2010

ten years ago (deuxieme partie)

de juillet à decembre 2000.



Tune: Pattern against user: http://www.youtube.com/watch?v=NrZ7ew8n5SU&feature=related


















Tune : Impressive instant: http://www.youtube.com/watch?v=RAdrPxnVeUs



Tune: The mess we're in (with Thom yorke): http://www.youtube.com/watch?v=iO9tA8-kbk8&feature=related



















Tune: Don't panic: http://www.youtube.com/watch?v=-4w7an00vGI&feature=related

















et puis....




















En concert parmis ceux la: Madonna à Bercy, Coldplay au festival Inrocks avec Chris Martin qui balance un harmonica sur la gueule d'une meuf (enfin je crois...) (au passage: arretez de lever les yeux au ciel des qu'on parle de coldplay, alors qu'à l'epoque de Parachutes, vous etiez surement en train de chanter Everything's not lost tres fort dans votre chambre) (Enfin, apres vous avez le droit de penser qu'ils ont pas super bien tournés mais ca c'est une autre histoire..)
At the drive in au trabendo avec un mec des Beasties boys qui rodait par là et deux fois Radiohead au chapiteau de St denis. C'etait bizarre cette epoque pour les fans de radiohead de la [presque] premiere heure, quand c'est devenu le groupe preféré de Guillaume Durand et tout ca...

J'etais tellement fan de ce groupe de 14 à 18 ans (fan + adolescente = integriste), leurs chansons representaient tellement de chose (ma vie BORDEL, ta rien compris PUTAIN, mais FERME là, tu sais meme pas de quoi TU PARLES, Je mourrais pour eux MAMAN OK!!??) que j'ai pas eu trop le choix quand TOUT LE MONDE 'sest mis à les aimer...en gros c'etait Durand, ses pulls en cachemire et ses chaussures bateau portés sans chausettes ou moi.
Ca s'appelle du snobisme musical et c'est la chose la plus RIDICULE et la plus NORMALE qui soit.
Et puis de toute facon, Radiohead c'etait pas vraiment ma vie, MA LIFE C'EST LES SMITHS  BORDEL.!! J'etais juste encore trop ignares en pop music  pour le comprendre.
Cependant  Radiohead reste Radiohead: un groupe-quand meme-pas trop-degueulasse:



Cela me fait penser que j'ai dansé sur ça à l'epreuve "danse" du bac. (et j'ai eu 17 <3)

vendredi 15 janvier 2010

Ten years ago (premiere partie)

Albums sortis entre janvier 2000 et juin 2000 et ecoutés religieusement dans ma chambre.




Tune Son of sam http://www.youtube.com/watch?v=7tEvVTgFMp4
















Tune: Artificial Sweetner: http://www.youtube.com/watch?v=mKVeUHdWFlI&feature=related















Tune: Change (in the house of flies) http://www.youtube.com/watch?v=9COTgWZ9f44  





Tune: The professional http://www.youtube.com/watch?v=fpcgEEkSGUM













   

Tune: Drug ballad http://www.youtube.com/watch?v=UAiioExkvAg&feature=related






Tune; Roseability http://www.youtube.com/watch?v=Lg0mehFTr0I&feature=related



















Les albums + les concerts vus. Elliot Smith sans place mais en soudoyant le vigile de la cigale (avec un petit billet hein, pas avec de quelconques promesses de sexe), Idlewild en premiere partie de placebo (place acheté au marché noir assez cher devant l'olympia, juste pour eux) (Heureusement la soirée fut rentable, j'ai croisé à plusieurs reprises le bassiste d'idlewild et on a regardé le concert de placebo ensemble (et vous savez quoi, ba c'etait pas si mal)). Deftones au zenith avec le son le plus plus pourri de l'univers et je crois linking park en premiere partie!! Non mais vraiment!


Puis dans le genre mémorable, le concert de Badly drawn boy à la cigale. Le mec n'arretait pas de jeter des oeillades au filles des premiers rangs, dont nous faisions partis. Ca aurait pu etre juste un (lourd) gag de scene si on n'avait pas recu, deux chansons avant la fin du show, un pass "pretty girl" pour aller le voir backstage à la fin du concert. Sur le pass il y'avait marqué no boys allowed...on s'est demandé si c'etait de l'humour anglais ou si il y'avait vraiment  un truc salace qui nous attendait dans les loges...on etaient mineurs et un peu gourdasse (j'ai envie de dire à l'epoque, mais malheureusement on ne change pas aussi facilement que ca de  nature).  bREF ON y va, on boit du champagne avec Badly qui est tout degoulinant de sueur, du bonnet en laine à la barbe de folkeur bear  (ce qui nous fait ricaner, interieurement ) ils nous tapes la bise, on comprend rien ce qu'il dit et il nous montre de photos de sa fille!! youhouuuu
ReR et couvre feu  oblige, on decampe au bout de 20 minutes, hilares.
 Demain on racontera ca à nos poteaux du lycés mais tout le monde s'en foutra car personne ne sait qui est BDB mais c'est pas grave, on a 17 ans on est des pretty girls, on plait aux chanteurs barbus, c'est deja pas mal.

Clip et chansons magnifiques de l'année 2000. donc. c'etait l'epoque ou apres les cours tu avais desormais le choix entre MTV et MTV2...bref ton identité pouvait enfin se forger clairement et tu pouvais faire le signe metal devant ta télé.








mercredi 13 janvier 2010

i just wasn't made for this time (beach boys)



Each time things start to happen again I thinkI got something good goin' for myselfBut what goes wrong?

Oublions "Kokomo" et "Surfin usa" un instant et arretons nous sur le Brian Wilson de "pet sounds", melancolique mais inspiré.
il ya plusieurs chansons, sur cet album, à la fois ameres et nostalgiques que j'adule comme "That's not me" ou "Here today" mais "I just wasnt made for this time" est un cran au dessus, pour son desespoir emprunt de fatalisme. Tout ca sur un air guilleret bien sur, on n'apelle pas Wilson, un genie pour rien. Et on ne se prosterne pas devant la musique pop sans raisons non plus.

"Parfois je me sens vraiment triste et il n'y'a rien qui puisse m'aider. J'imagine que je n'etais pas fait pour cette epoque"
Rien à faire contre ce sentiment là....juste attendre que ca passe.
Meme si en ce moment le spleen est plus repandu dans l'air et contagieux que le virus H1N1.

enfin je dit "en ce moment" pour mon entourage et moi mais ca à toujours été comme ca, à toute les epoques (la preuve avec ce titre). C'est une partie integrante de notre existence que de se demander quelle est le sens de tout ce bordel. Et de penser qu'il n'y'en a peut etre aucun (d'ou le spleen)

I keep looking for a place to fit where I can speak my mind ,
I've been trying hard to find people that I won't leave behind,
They say I got brains , but they ain't doing me no good,
I wish they could



On a le choix entre vivre ou exister.
Si on prend tous les raccourcis on dirait que pour vivre, il suffit de respirer, manger, boire, dormir, occuper son temps, etre dans l'action profitez du temps present.
pour exister il faudrait que ces actions debouchent sur la construction "d'oeuvres" concretes ou durables, ou d'apres une collegue journaliste en post chamboulement de vie - ecrire un livre -planter un arbre - faire un enfant... (rapport a l'immortalité et ces trucs là mais je me rappelle plus trop)

Pour l'instant je n'ai rien fait de tout ca mais...peut etre que le jour ou je ne me planquerai plus derriere des chansons tristes pour justifier ma lose, je m'y mettrai....
(a planter un livre, faire un arbre et ecrire un enfant )

mardi 12 janvier 2010

measure (field music)





Le nouvel album (double) de Field Music sort le 16 fevrier et je trepigne d'impatience  depuis que j'ai entendu Measure chez bernard lenoir, quelques semaines plus tot.
c'est vraiment le genre de chanson qui te fait sentir dans du coton, comme quand t'as fumé de l'herbe un apres midi de semaine ensoleillé en ecoutant "5th dimension" des Byrds et que tu entends des petites clochettes dans ta tete.
enfin...tu vois quoi.
Ca te donne en tout cas l'ame légere et c'est important quand tu te rends compte que tu es arrivé à ton travail à 10h55, que tu a glandé sur internet jusqu'à 12h05, qu'à 13h20 tu es parti en pause dej avec des copines pour revenir à 14h45 et que depuis tu blogue, t'ecoutes de la zic et que le travail pas fait s'accumule....

15h36: je vais bosser (derusher des cassettes)

lundi 11 janvier 2010

I'm not a robot (Marina and the diamonds)



Voila le blond, c'est ca qu'on a entendu samedi, en fin d'apres midi chez HetM (je sais, notre vie fait rever). Et oui, je sais ce que tu vas te dire, c'est pas le truc dont nous a parlé la dame à la télé hier soir et on s'est dit "m'ouais faut voir", apres avoir vu un clip d'elle, assez bizarre (mowgli's road)?

Bon pour dire la verité vraie, je trouve pas ca transcendant.Ca passait mieux au HetM, mais bon c'est pas impostable non plus. Y'a le clip, y'a un univers, et y'a peut etre meme de la sincerité derriere tout ca, hein qui sait!
Et puis florence and the machines au Bataclan c'est complet, alors merde!

vendredi 8 janvier 2010

you've changed (Sia)/ Gigantic ou pas?



Extrait popilicious tres 90's du quatrieme album de Sia (une des voix de zero seven) "we are born", prevu pour avril. Son album precedent 'some people have real problem" etait vraiment pas mal.

NEXT:
Hier mon blond et moi sommes allé regarder les critiques presses du film Gigantic sur Allo ciné, pour voir si ca valait le coup ou pas:
les + comme dirait l'autre: le titre du film , zooey deschannel
les -: on a rien pigé en voyant la BA, mais on a en même temps l'impression d'avoir deja vu ce film, bavard
Bref c'est là ou on tombe sur la critique d'un mec des cahiers du cinéma qui nous a bien fait marrer:
"A voir cette conjonction de l'artifice acidulé et du conformisme de la prédestination affective, il apparaît que ce trop bon goût new-yorkais gagnerait sans doute à se confronter davantage à la trivialité."

putain le mec a du se gicler dessus en écrivant sa phrase!
C'est bon.
Et il me semble finalement qu'on ira pas le voir. J'ai vu "500 jours ensemble", c'etait bien, plus leger, les smiths y etaient evoqués et ca m'a suffit.
En plus il y'avait deja un clin d'oeil au pixies dedans puisque zooey chantait "heres come your man" dans le karaoké (remember?) et si on va plus loin on peut aussi relever que dans "The Yes man" elle s'appellait "Allison"!!! (comment ca "mouais"?)
tout ca (son prenom, sa gueule, son look, ses influences) la rendent quand meme bien chouettos non?
pour ceux qui diront oui, sachez que le nouvel album de son groupe She and him "Volume 2" est prevu pour mars 2010.

jeudi 7 janvier 2010

The happening (pixies)...les autres, l'enfer et soi meme



at least i must just go and say hello

Un classique pour ce jeudi glaciale. Ma chanson préférée de bossa nova.

Maintenant un truc qui n'a rien à voir mais ca m’exaspère cette revendication de « soi » systématique pour tout et n’importe quoi, définit en général par une opposition avec les autres. Les autres étant des êtres forcement conformistes, ignares, envieux, ennuyeux…
Quel malheur d’être original dans cette vie peuplée de gens si tristes, si fades, qui comble de l’horreur regardent le jt de 13h de jean pierre Pernaud.
« Tant pis pour les aigries moi je suis une femme liberée....!!… » ou
« j’y peux rien si je suis franche, si je dit tout haut ce que les hypocrites pensent tout bas »
Le truc qui n’a rien à voir:« pardon mais la vie de bobonne en couple ne me fait pas du tout envie, je préfère être célibataire » .
Et quand la fille a abusé d'Anna Gavalda: « …..ces gens si heureux dans leur petits conforts, ceux là avec leur attaché-case, ils ne savent même pas ce qu’est le bonheur, ils ne regardent jamais les étoiles en faisant des vœux, ils ont oublié leur rêves d’enfant ou peut être n’en ont-ils jamais eu ?… »
Oui peut être, peut être jacqueline… enfin ces gens dont on parle existent-ils vraiment? La masse existe mais l’individu aussi. Et individuellement on peut tous écrire ce genre de raccourcies sur les comportements humain. on peut tous fantasmer des types de personnes pour mieux les stigmatiser ensuite. Pour montrer que nous, nous sommes bien au dessus de tout ca. On tient tous évidemment à jouer la différenciation d’avec les AUTRES. (En général ce ne sont que deux ou trois individus qui ont cristallisés notre rejet de certain comportement).
J’ai tenus plusieurs blog en guise de journaux intimes et je suis moi même tombé dans cet écueil. Je fais des raccourcis, je me sers d’un exemple pour en faire une généralité, je fait comme si mes choix de vie (rires) avaient une porté libertaire, étaient des actes de rébellion contre le –attention grand mot- le SYSTEME. Le système dans lequel je vis depuis 27 ans, qui me tient bien chaud au cul et qui a formaté mon esprit jusque dans ses discours dit subversifs.

Bon mais même avec toutes ces conneries écrites, j’ai essayé de me modérer. Déjà parce que je suis plus partisane du « tout est de ma faute » psychiquement que du « tout est de la faute des autres ». Question d’éducation. (assez pénible à vivre d’ailleurs) . Ensuite parce que les autres, leur train-train, leur travers, sont forcement un peu les miens cela ne me derange pas car j'ai bien conscience qu'ils ne peuvent pas me définir complètement, que nous sommes bien plus complexes que cela.

En plus c’est assez bizarre ce rejet collectif de l’idée de "faire comme les autres/tout le monde", impliquant les notions de routine, de conformisme, de sédentarisation, alors que j’ai l’impression que ce sont des choses que nous recherchons instinctivement. Le besoin de sécurité est un besoin profondément ancré en nous comme pour apaiser notre peur de la mort ou un truc comme ca (bon oké:raccourci)et une des facon de nous sentir en securité est de vivre selon la norme societale.
ou une norme etablie par sa "tribue" (amicale, familiale)une tribue qui tiendra à se demarquer des autres tribu mais qui aura sa propre routine et ses propres limites.
On se terre dans des petits terriers, on se reproduit, on cherche un sens à sa vie ou un repère pour justifier sa présence sur terre. Hors le terrier est comme un repère. Il porte notre nom, il a été battit par nous. Nous avons laissé une trace. Notre vie a donc eu un sens.
Cela n'apparait pas comme un ideal à nos ames aventureuses bien sur et je ne dit pas qu'il faut poser son cul quelque part à la naissance et attendre que cela se passe, je dit juste qu'il ya un mecanisme commun qui fait qu'on a tous besoin de se sentir "appartenir" a quelque chose. Trouver sa place quelque part etc...

Je n’ai pas envie de me définir au travers de ce que je reproche à "la masse" même si fatalement, je n’aurais jamais un regard complètement détaché sur les comportements que je reprouve et que mon identité depend aussi de ma vision des autres mais je cherche, afin de continuer à vivre décemment, l’apaisement. Et l’apaisement ne passera plus par une guerre contre des autres hypothetiques mais contre l’ennemi identifié.
Et avec l’expérience on l’apprend : cet ennemi n'est autre que nous meme.

mercredi 6 janvier 2010

Rude boy (Rihanna and her perfect body)

Il y'a deux jours au bureau, je me suis rendu compte que je n'avais même pas jeté une oreille au nouvel album de Rihanna. qu'est-ce qui m'y a fait y penser? pourquoi cette envie soudaine de le faire?
ça:





Avouez que cette photo décolle la rétine et fait trembler des genoux (surtout quand on clique dessus). Assis sur ma chaise devant mon ordinateur sur lequel je feuilletais Paris Match (oui, chez nous on lit des magazines sur l'ordinateur) j'ai reçu une petite décharge qui n'est pas de l'ordre de l'excitation sexuelle mais peut être du mini choc esthétique.(ca à d'ailleurs fait la même à mon redac-chef gay). Rihanna, à la fois la princesse et le carrosse, l'amazone et la superstar pupute....c'est du marketing mais ca pourrait être juste être une photo d'art. C'est les deux et c'est magnifique.

Son album en revanche m'a fait moins d'effet. Ce n'est pourtant pas un skeud avec trois tubes et 9 autres chansons pour faire du remplissage. L'ensemble est bien travaillé, mais bon j'aime le coté pop voir "dance" de Rihanna, pas le coté emo-Rnb, ballade ou rnb rock.....comme sur la chanson avec Slash ou elle chante "I am a rockstar" avec le gros, gros son derrière. Mais franchement qui a encore envie d'être une rock star riri? Les guitares électriques, le cuir, les stades en feu, les lyrics premier degré, qui ca fait rêver à part Johnny ou...P diddy?

Et puis il y'a une chanson qui démarre comme du Santogold et qui se barre en couille au refrain et peu de mélodies qui m'ont accrochés finalement.
Pour le tune du day j'ai choisi 'Rude boy' parce qu'elle démarre bien mais je ne sait pas si ce sera le tube de l'album ou même un prochain single, car à la base un tube de riri ca ressemblait à du "please dont stop de music"...là je suis plus dans le coup, avouons le. C'est pas grave je vais me contenter d'aimer le corps de Rihanna, je crois qu'a ce niveau de bombitude, ce serait de la mauvaise foi ou de l'aigreur ne pas le faire.

lundi 4 janvier 2010

Lets go surfing (the drums)





Down down baby down by the rollercoaster
Sweet sweet baby I'll never let you go


Debut d'année avec des phrases sinistres de Houellebecq dans ma tete, la deprime des regles, le nez qui coule evidemment, l'odeur de la clope froide d'apres fete, la fatigue d'avoir trop dormi pendant le xmas break et surtout
le glauquissime retour à mon taf qui me fait suer du prozac par tous les pores.
Evidemment une chanson qui donne envie de boire des shots de tequilla et de courir sur la plage s'imposait!
C'est pas non plus que j'aime le surf mais les guitares byrdiennes/smithiennes beaucoup.
Passionnement meme.

vendredi 1 janvier 2010

Girls: Lust for life




And Maybe If I Really Tried With All Of My Heart
Then I Could Make A Brand New Start In Love With You


Bonnannée.
Pour les résolutions, je pense qu'après avoir pris dix ans dans la tronche, il serait plus judicieux de m'en tenir a des choses concrètes et réalisables.
je me souhaite d'être dans douze mois une meilleure personne OU d'être plus riche. Ca fera l'affaire aussi.

Je n'ai pas vraiment décidé que 2010 serait une année décisive dans ma vie ou quoi que ce soit, c'est juste que ces dernières années, j'étais juste préoccupés par me trouver un job là ou il faut, un mec comme il faut, a avoir le statut social qui fait bien, la carapace morale qui me manquait.
J'ai trouvé des trucs mais sans acquis.
j'ai trouvé, résolus des problèmes, malgré tout ca je continue encore a fantasmer une vie comme si la mienne ne m'intéressait pas ou que j'avais peur de l'investir vraiment.
Dix ans se sont écoulé depuis mon adolescence et je me demande si je cesserai un jour d'être une forme floue.