jeudi 21 janvier 2010

Belong (washed out) ou le post du blond qui s'en va



Aujourd’hui, j'avais besoin d'un titre, qui on ne sait pourquoi, te serre le coeur car aujourd’hui, présentement

je vais parler du blond qui s’en va.

Le blond, c'est mon amoureux depuis 8 mois. 8 mois c’est pas assez pour dire que c’est l’homme de ma vie (en plus, c’est pas mon genre d’employer des expressions moisies comme ca <3) mais c’est quand même assez long pour que les sentiments du débuts deviennent de plus en plus fort et MEME qu’on soit en plein dans la phase de trempette fusionnelle.

Oui !! On trempe l’un dans l’autre, et non c’est pas un truc degueulasse. On mélange nos jus, notre fluide vital, notre oxygène, après on se monte dessus on fait la pyramide humaine, on reste collé, on finit par déteindre l’un sur l’autre, puis, c’est ennuyant a dire mais on ne forme plus qu’un.
Du moins c’est mon impression.

Mais le blond doit se de-fusionner et s’en aller très très très loin de moi dans quelques jours.
On l’envoi DEUX mois et TROIS semaines EN NOUVELLE CALEDONIE pour son travail.
BAM.

Triste et dégoutée je suis. En ces temps pénibles et cafardeux de recherche de sens, de travail mieux payé, d’amélioration de condition de vie, (d’impôt qui tombe) je m’étais trouvé une soupape, un espoir auquel me raccrocher: mon blond. Mon blond qui s’est mué dans mon esprit en un autre concept : mon couple.
Mon couple est devenu depuis deux, trois mois, mon hobbie, mon PEL, mon tamagotchi….il faut que je m’en occupe, que je le nourrisse, que je lui gratte le ventre et que je fasse tout bien pour qu’il continue à grandir et avoir les fesses propres.
Ca fait presque une raison d’être heureuse.
Mais évidemment si ca se scissionne c’est la merde.

Jusque là, j’étais blotti contre lui et je ne voyais plus rien, je n’étais même plus obligé de penser, maintenant je me retrouve à fixer la ligne d’horizon en me demandant ce que je vais bien pouvoir faire de ma peau. Pas juste en l’attendant mais DE MANIERE GENERALE. Pour moi, pour ma vie, pour de vraie. Oui parce que ces questions sont parallèlement à l’ordre du jour et que je l’ai avais cachés sous le tapis avec la poussière pour ne plus à avoir y penser.

Je ne peux pas hiberner en l’attendant parce qu’il va rentrer tout bronzé, tout beau, ayant vécu une chouette expérience (ou pas, mais expérience quand même) et moi je l’accueillerais avec mon futur gros cul, mes cheveux gras et mon pyjama en disant « ben je t’attendais ».

Mais qu’est ce que ca va me saouler qu’il soit loin de moi. Même avec son amour en tête, l’assurance de son retour, ca va me saouler.

Trouver des piges, faire fortune, surveiller mon cul, me remettre au piano et a l’écriture telles seront mes missions pendant ce temps là.
Je vais devoir m’occuper de Moi ce qui est une tache laborieuse et ingrate
Parce que même quand on fait tout pour elle, MOI est une personne qui parfois disparaît dans la nature, comme ca, sans prévenir et ne revient que quelques jours après. Et parfois on ne la reconnaît plus.
Moi a une conception de la vie très étrange. C’est fatiguant

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